Traduction Maria del Socorro Alzate S.

La Fédération colombienne des journalistes (FECOLPER)a dénoncé l´augmentation des agressions contre la presse en Colombie au cours de2014. Des inconnus et la force publique étaient  les principaux agresseurs.

Le Rapport annuel sur les violations à la Liberté de presse et au Droit de la communication, présenté par FECOLPER ce 9 février lors de la Journée du journaliste en Colombie, a révélé qu’en 2014 ont eu lieu 146 agressions contre  journalistes dans le pays, 20 cas de plus qu’en 2013.

Le principal fait d´agression est la menace avec  62 cas (42,5%);  Ensuite, il y a l’agression physique ou verbale, 33 événements (22,6%);  l´obstruction au journalisme, 22 situations (15,1%); et les détentions arbitraires,6 cas (4,1%).

Les 146 agressions en 2014 ont donné comme résultat 184 victimes, parmi les journalistes(140) et les travailleurs des médias. Les médias privés ont été les plus touchés avec 80,2% des cas; suivies par les médias alternatifs et populaires, 9,3%; les médias communautaires, 5,2%; et les médias officiels, 5,2%.

Selon l’étude, les endroits les plus dangereux pour les journalistes sont Bogotá, avec 24% des agressions; Antioquia, 13%; Valle del Cauca, 8%; Bolivar5%; et Huila, 4%.

Par un communiqué de presse, la FECOLPER décrit comme alarmant le fait que 34,2% des attaques sont attribuées à des personnes inconnues et a déclaré que «la même épithète s’applique au deuxième principal agresseur, mais elle est encore moins acceptable et avec plus de rejet, les forces de sécurité responsables de 21,2% des agressions. Cela  équivaut aux agressions des particuliers et se trouve bien au-dessus de celles de fonctionnaires (11%), les paramilitaires et/ou de bandes criminelles (6,8%), la guérilla (2,1%), la délinquance (2,7%) et les ex-fonctionnaires publics (0,7%) .

La fédération a exprimé clairement son inquiétude par rapport au fait que»dans la plupart des cas c’est l’impunité qui prévaut,  raison pour laquelle les ennemis de la vérité ne cessent pas leurs intentions de faire taire les journalistes